En innovation, nous nous posons la question sur la valeur d’une technologie, pour en déterminer le rendement, ainsi le retour sur tout investissement nécessaire. Nous voulons le meilleur retour, mais souvent cette analyse n’est pas cadrée correctement, donnant des attentes qui ne sont pas réalistes. Un exemple de ceci est le fait que dans des parties du monde il y a des succès immenses (comme Silicon Valley avec eBay, Facebook et Google), mais pas, de façon comparative, dans d’autres.
Durant ce processus, il faut tenir compte d’un facteur important : le risque. Ce risque doit toujours être évalué et son effet sur le rendement déterminé. Effectivement, si le risque est plus grand, le retour sur l’investissement est potentiellement plus grand. De même, si le risque est très petit, le retour va probablement être petit. En sachant ceci, il faut déterminer le niveau de confort avec le risque : avoir un grand retour est possible si la tolérance de risque est grande.
Dans les endroits comme Silicon Valley, où une culture entrepreneuriale est implantée, il semble avoir une tolérance plus élevée du risque qui permet, en partie, des retours impressionnants. Cependant, tout le monde ne peut pas être comme ceci. Alors, comment permettre des retombés plus importants? Il y a des moyens de mitiger le risque, dans le but avoir un grand rendement, tel qu’en le distribuant : plus d’investisseurs qui mettent des sommes modiques dans un projet assurent que le risque est distribué sur un plus grand nombre. Ceci permet le développement du projet, ainsi que les retombées possibles, tout en minimisant l’impact négatif d’une perte.
Mais comment visualiser ceci dans un exemple plus pratique? Patrick Roy, Wayne Gretzky, Sidney Crosby, Mario Lemieux : des étoiles et légendes du hockey qui ont remporté des trophées, divers prix, la Coupe Stanley à plusieurs reprises pour leurs équipes et même des médailles d’or pour le Canada. Comment fut-ce possible? Un investissement de temps et d’argent par des milliers de familles à travers le pays, fournissant ainsi de milliers de joueurs nécessaires pour développer le talent à travers les différents niveaux de hockey junior, année après année. En fin de compte, ceci donne la chance de produire un certain nombre de joueurs d’impact au niveau professionnel. Et un exemple de retour sur cet investissement? Gagner la médaille d’or olympique (hiver 2010) au hockey masculin… en prolongation.
– Cliff Pavlovic, PhD